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L'hypothyroïdie

La thyroïde


C’est une petite glande qui pèse environ 20 grammes, située à la base du cou et du thorax en forme de papillon. Elle se situe en avant de la trachée et de l’œsophage. Thyroïde vient du grec « thyreoeides » qui signifie bouclier. La thyroïde est composée de deux types de cellules. Les cellules de base, les thyréocytes sont disposées autour d’une substance appelée colloïde contenant la matière première, la thyroglobuline. L’ensemble forme le follicule thyroïdien. Les cellules C sécrètent la calcitonine chargée de diminuer le calcium dans le sang.

La thyroïde sécrète des hormones thyroïdiennes. Elles se déversent dans la circulation sanguine, stimulent, contrôlent et régulent l’ensemble des fonctions de l’organisme. Ce sont des messagers chimiques qui transportent des informations essentielles au bon fonctionnement des organes et des cellules cibles. Elles sont donc indispensables à une bonne santé physiologique et psychique.


Quelles sont les hormones thyroïdiennes ?


Au début du processus, il y a l’hypothalamus qui sécrète une neuro-hormone, la TRH. Celle-ci stimule l’hypophyse qui à son tour sécrète la TSH qui elle-même stimule la thyroïde et libère les hormones thyroïdiennes.

Les hormones thyroïdiennes sont composées d’un acide aminé, la tyrosine et d’un ou plusieurs atomes d’iode. Pour former une hormone thyroïdienne, l’iode se fixe sur la tyrosine grâce à une enzyme la TPO ou thyroïde peroxydase. Ce phénomène s’appelle une réaction d’iodation. On obtiendra dans un premier temps des hormones à 1 atome d’iode, T1 ou à 2 atomes d’iode, T2. Ces atomes s’assemblent ensuite pour former des hormones qui ont la même structure de base, T3 ou triiodothyronine à 3 atomes d’iode et T4 ou tétraïodothyronine à 4 atomes d’iode.


Le fonctionnement de T3 et T4


La T4 est fabriquée en plus grande quantité que la T3, environ 80 %. Mais c’est essentiellement la T3 qui est active au niveau cellulaire.

Pour devenir T3, la T4, précurseur de la T3, doit perdre un atome d’iode. Cette conversion se passe pour essentiellement dans le foie, grâce à une enzyme qui contient du sélénium, la désiodase. On parle de réaction de désiodation. On comprend par conséquent la nécessité d’avoir un foie en bonne santé.

La T4 est également transformée par la désiodase en une autre forme de T3, la reverse-T3 ou (rT3), qui est une forme inactive d’hormones thyroïdiennes. Son rôle est d’éliminer la T4 de l’organisme et d’éviter un excès de T3. Un excès de rT3 peut avoir lieu en cas de pathologie hépatique, infections, jeûne ou stress.

Pour franchir les membranes des cellules et regagner la circulation sanguine, T3 et T4 se lient pour la plupart à une protéine de transport, la TBG (thyroid binding globulin). Celle-ci qui va les inactiver. On parle alors de forme liée aux protéines ou de formes libres. Les hormones T3 et T4 deviennent fonctionnelles et utilisables par l’organisme dès lors qu’elles se détachent des protéines et qu’elles sont donc sous forme libre.


De quoi la tyroïde a-t-elle besoin pour fonctionner ?


Pour fonctionner, la thyroïde doit disposer d’un ensemble de cofacteurs, oligo-éléments, minéraux, vitamines et acides aminés. Un seul des cofacteurs manque et la désiodase ne se fait pas, entraînant des dysfonctionnements thyroïdiens.


Les différents co-facteurs

Les principaux


La L-Tyrosine, est produite naturellement par l’organisme à partir d’un acide aminé essentiel la phénylalanine. Celle-ci doit être obligatoirement apporté par l’alimentation car le corps ne sait pas le fabriquer. Pour convertir la phénylalanine en tyrosine, l’organisme a besoin de vitamine B et de fer.

L’iode est un oligoélément qui pénètre dans l’organisme par le biais de la respiration et par absorption digestive. En cas de carence légère l’organisme s’adapte. Si la carence est sévère ou prolongée cela entraine une stimulation de la TSH et une diminution de T4.

Le zinc, antioxydant très puissant, indispensable à l’organisme, intervient dans la conversion de T4 en T3 et accroit le fonctionnement de la thyroïde.

Le sélénium, antioxydant indispensable au fonctionnement de la thyroïde est un composant de la désiodase qui transforme les T4 en T3. Il faut toujours associer le sélénium et l’iode, une carence en sélénium pouvant empirer une carence en iode sur la fonction thyroïdienne.

La vitamine D, associée au cortisol permet la pénétration de la cellule par T3.

Le magnésium, intervient dans la conversion de T4 en T3. Indispensable !


Le manganèse, qui intervient dans la synthèse des hormones thyroïdiennes.

Le fer, impliqué dans la TPO lors de la conversion de T4 en T3. Une anémie signe souvent un problème de thyroïde.

Le molybdène, qui joue un rôle dans la fabrication des hormones de la thyroïde.

La vitamine A, utile à la synthèse et à la conversion de T4 en T3.

La vitamine C, anti-oxydante et anti-inflammatoire, qui contribue à lutter contre le stress oxydatif.

La vitamine E, également antioxydante, qui intervient dans la synthèse des hormones thyroïdiennes et la conversion de T4 en T3.

Les vitamines B1, B2, B3, B6, B8, B12, qui sont indispensables à la synthèse des hormones thyroïdiennes. La B12 souvent déficitaire dans les pathologies thyroïdiennes contribue à la fixation du fer. Enfin, le cuivre, qui est nécessaire pour produire la TSH et la T4

Un seul des éléments vient à manquer et il y a risque d’hypothyroïdie.


Les différents rôles de la thyroïde


La thyroïde régule le niveau d’énergie dans le corps en fonction des besoins. Elle sécrète et libère dans le sang des hormones thyroïdiennes qui jouent un rôle essentiel sur l’ensemble des cellules de l’organisme. De ce fait le moindre dysfonctionnement de ces hormones entraine des répercussions sur l’état général. Les maladies de la thyroïde touchent surtout les femmes (7 femmes pour 1 homme). Cela est dû essentiellement aux interactions entre les hormones thyroïdiennes et ovariennes. La thyroïde joue un rôle essentiel dans la régulation de notre métabolisme.

Chaque cellule de notre corps est stimulée par nos hormones thyroïdiennes. Privées d’hormones thyroïdiennes, les cellules de notre corps seraient incapables de fournir de l’énergie à tous les mécanismes vitaux. Elles sont indispensables à de nombreuses fonctions de l’organisme.

Elles interviennent au sein de …

  • Métabolisme basal, besoins énergétiques dont l’organisme a besoin pour fournir de l’énergie et assurer ses nombreuses fonctions

  • Régulation thermique

  • Métabolisme des lipides, des glucides et des protides

  • Système digestif

  • Système immunitaire, des récepteurs aux hormones thyroïdiennes sont présents dans les lymphocytes et les tissus lymphoïdes, en cas de problème lié à la thyroïde, cela aura des répercussions sur le système immunitaire

  • Régulation du rythme cardiaque

  • Système nerveux central

  • Stimulation du renouvellement osseux et du système musculaire

  • Stimulation et régulation des autres glandes du système endocrinien…

En cas d’hypothyroïdie


Quand la concentration sanguine en T3 et T4 est inférieure à la normale et la TSH trop élevée on est en hypothyroïdie. Elle se manifeste par un ralentissement de tous les métabolismes avec des répercussions sur l’ensemble des fonctions de l’organisme.


Les principaux signes sont :

  • Épuisement, troubles du sommeil, état dépressif, mouvements lents

  • Chute des facultés intellectuelles, baisse de concentration et mémoire

  • Difficulté à gérer son poids malgré une prise alimentaire inchangée

  • Frilosité excessive, température corporelle basse

  • Douleurs de règles, perturbation du cycle, fausses couches

  • Ralentissements de la fonction intestinale, du cœur, hypotonie

  • Mauvais fonctionnement pancréatique

  • Peau sèche, cheveux secs et cassants

  • Œdèmes du visage

  • Crampes musculaires, douleurs ligamentaires

  • Canal carpien suite aux œdèmes des mains et des poignets

  • Système immunitaire affaibli, d’où infections récurrentes

  • Baisse de l’audition et de la vision

  • Migraines …

Les différents types d’hypothyroïdie


Lorsque l’origine de cette insuffisance se trouve au sein de la thyroïde elle-même, on parle d’hypothyroïdie primaire. Dans la majorité des cas il s’agit d’une pathologie auto-immune.

Quand l’origine se trouve dans l’hypophyse, faible production de TSH, déficience hypophysaire ou présence de lésions on parle d’hypothyroïdie secondaire.

Si l’origine se situe dans l’hypothalamus, lorsqu’il y a par exemple une insuffisance de production de TRH, on est en hypothyroïdie tertiaire.

Enfin, lorsque la thyroïde fonctionne normalement mais que les hormones thyroïdiennes ne remplissent pas leurs rôles, il s’agit alors d’une hypothyroïdie fonctionnelle.


Les hypothèses


Différentes hypothèses s’offrent alors. Soit la transformation de T4 en T3 ne se fait pas bien parce qu’il manque un cofacteur. Soit T4 est transformée en R-T3 inactive. Soit T3 ne parvient pas à pénétrer dans la cellule parce que les récepteurs aux hormones thyroïdiennes sont endommagés par une maladie auto-immune ou manquants, ou encore sont occupés par des substances toxiques.


L’hypothyroïdie peut avoir de nombreuses causes

  • Le stress chronique qui entraine une fatigue des surrénales est un facteur très impactant pour la thyroïde. En effet, les glandes surrénales sur-sollicitées par le stress chronique ne produisent plus assez de cortisol indispensable pour que T3 pénètre dans la cellule. Elles vont pour leur survie forcer l’organisme à se mettre au repos et donc en hypothyroïdie

  • Des carences en cofacteurs, vitamines et minéraux, oligo-éléments

  • La puberté, la grossesse et la ménopause, étant donné que ces trois périodes peuvent être perturbées par le jeu hormonal et ainsi fragiliser la thyroïde

  • Les métaux lourds freinent la transformation de T4 en T3, empêchent les hormones de se fixer sur les récepteurs des cellules et freinent l’assimilation de nombreux minéraux comme le zinc, le cuivre ou le magnésium

  • Les pesticides et les perturbateurs endocriniens pour les mêmes raisons

  • Les pollutions halogènes comme le brome, le fluor ou le chlore

  • Les pollutions électromagnétiques, les ondes dues aux téléphones portables, ou encore les pylônes à hautes tensions

Et encore …

  • Une intervention chirurgicale, un choc ou un traumatisme

  • Une dominance en œstrogène. En effet, la progestérone facilite l’action des hormones thyroïdiennes alors que les œstrogènes freinent leur action.

  • Un traitement de l’hyperthyroïdie par exemple avec de l’iode radioactif

  • La prise de certains médicaments comme les bêtabloquants, le lithium, les anti-inflammatoires

  • La prise de poids ou l’obésité. En effet, les perturbations occasionnées par les pics de glycémie entrainent de l’inflammation intestinale, qui peut aboutir à des perturbations hormonales, avec des répercussions sur la thyroïde

  • Le jeûne et la dénutrition qui favorisent la formation de rT3, inactive au dépend de la T3, active

  • Un état inflammatoire chronique, une inflammation de bas-grade

  • Les intolérances alimentaires (IgG) notamment le gluten

  • L’alcoolisme et le tabagisme qui multiplient par cinq le risque de souffrir d’un problème thyroïdien, en effet la fumée inhibe la fonction de l’iode

  • L’âge, de fait, l’activité de la thyroïde diminue vers l’âge de 45/50 ans

  • Certaines maladies affectent le fonctionnement de la thyroïde comme la mononucléose, l’hémochromatose, le diabète, la sarcoïdose ou encore l’insuffisance hépatique ou rénale (la transformation de T4 en T3 a lieu principalement dans le foie et les reins)

  • Une petite thyroïde de naissance ou une anomalie congénitale

La maladie d’Hashimoto

Les causes


Dans ce cas de figure, le système immunitaire produit des anticorps contre lui-même aboutissant à une destruction progressive de la thyroïde. La majorité des pathologies qui sont à l’origine de problèmes thyroïdiens sont d’origines auto-immunes. Il existe deux sortes d’anticorps qui sont à l’origine de ces pathologies. Les antithyroglobulines détruisent la thyroglobuline, matière première à l’origine des T3 et T4 et entrainent la maladie de Hashimoto. Les antipéroxydase empêchent la première étape de la synthèse des hormones thyroïdiennes, c’est à dire la fixation de l’iode sur la tyrosine. Une pathologie auto-immune démarre dans un intestin poreux entrainant de l’inflammation à cause de nombreux éléments indésirables, malnutrition, médicaments, pilule contraceptive… qui traversent la paroi intestinale et se retrouvent dans le circuit sanguin. Ces éléments qui n’y ont pas leur place sont perçus par le système immunitaire comme des agresseurs. Le corps souhaitant lutter contre ces molécules inflammatoires réagit en attaquant ses propres tissus et peut se retourner ainsi contre la thyroïde.


Les solutions


La cause de cette inflammation est souvent un excès de cortisol dû à un excès de stress, un travail sur la gestion du stress sera donc . L’inflammation inhibe la conversion de T4 en T3. Il faudra donc systématiquement travailler sur l’hyperperméabilité intestinale lors de maladies auto-immunes comme Hashimoto d’autant que T4 et T3 ont une influence sur les jonctions serrées et protègent la muqueuse intestinale. Au niveau embryologique, la thyroïde a la même origine que l’estomac, le tube digestif et la langue. Il peut donc être logique en tout état de cause de travailler sur la fonction digestive pour améliorer les pathologies thyroïdiennes.



La santé thyroïdienne

L’alimentation


La thyroïde pour bien fonctionner nécessite de nombreux cofacteurs que notre alimentation devra nous apporter.


Les co-facteurs


Des protéines de bonne qualité, pour la fabrication de tyrosine, sont indispensables à la fabrication des hormones thyroïdiennes. La tyrosine est issue d’un autre acide aminé la Phénylalanine, dit essentiel car il n’est pas fabriqué par l’organisme. L’iode est également indispensable à la fabrication des hormones thyroïdiennes. Le fer, le zinc, le sélénium, le magnésium, le calcium, le manganèse, le molybdène, les vitamines A, B, D et E. Ne pas oublier que la vitamine D est synthétisée par la peau à partir du cholestérol sous l’action du soleil. Penser à s’exposer au soleil aux bonnes heures et à se complémenter en vitamine D3 pendant les mois d’hiver.


Les règles de base


Par ailleurs une alimentation la plus hypo-toxique possible est à recommander. On a vu précédemment que les toxiques, perturbateurs endocriniens et autres pesticides pouvaient être à l’origine des problèmes thyroïdiens.

Les aliments goitrigènes, comme les choux, les épinards, le maïs … qui peuvent être à l’origine d’un goitre, sont à limiter. Attention ! L’ effet goitrigène disparaît en partie à la cuisson et une quantité raisonnable peut être consommée d’autant que les choux contiennent des nutriments essentiels pour la santé.

Les produits laitiers et le gluten qui sont pro-inflammatoires et participent à l’irritation de l’intestin sont à réduire, ou à proscrire dans le cas de la thyroïdite d’Hashimoto étant donné que la cause de cette pathologie est inflammatoire.

L’acidité provoque de l’inflammation néfaste à l’organisme, à l’origine de maladies auto-immunes et d’oxydation comme nous l’avons vu ci-dessus. On adoptera de préférence une alimentation alcalinisante de façon à apporter les bons minéraux indispensables à la bonne marche nos glandes et on limitera les aliments acides et acidifiants.

Enfin, Pour que les hormones thyroïdiennes traversent les membranes cellulaires il est nécessaire de fournir de bons acides gras essentiels, type oméga 3.


Soutenir le système digestif

L’hyperperméabilité intestinale


En tout premier lieu, il est essentiel de prendre soin de ses intestins, d’une part parce que, plusieurs études montrent qu’une perméabilité intestinale est souvent à l’origine des maladies auto-immunes. D’autre part, pour que les nutriments essentiels au bon fonctionnement des glandes puissent être transportés jusqu’aux cellules. C’est l’intestin qui absorbe les nutriments dont ont besoin nos glandes pour bien fonctionner. Les principales causes de l’hyperperméabilité intestinale sont le stress et l’inflammation souvent due à une alimentation non adaptée. Adopter une alimentation anti-inflammatoire et réparer la barrière et la flore intestinale seront ainsi une priorité. On limitera ou on supprimera selon les cas les produits laitiers et les aliments contenant du gluten, très irritants pour la paroi intestinale. On réduira les sucres raffinés. Pour les personnes dont l’intestin est sensible aux glucides fermentescibles, on tentera de repérer parmi les FODMAP les aliments à supprimer. (pas sur du long terme !) Les graines germées (légumineuses par ex) riches en vitamines et minéraux, facilitent la digestion et sont particulièrement conseillées.

Prendre le temps de mâcher et manger dans le calme participe aussi à une bonne digestion. Boire une eau de qualité, peu minéralisée, en dehors des repas sera une aide efficace pour un bon transit.


Les protocoles


Différents protocoles peuvent être mis en place, notamment la prise de glutamine, acide aminé qui joue un rôle essentiel dans la protection immunitaire et le maintien de l’intégrité de la paroi intestinale. Ou encore le curcuma et le réglisse, puissants anti-inflammatoires ainsi que la mélisse antispasmodique et antivirale digestive. On devra parallèlement soutenir la flore intestinale avec des probiotiques et des prébiotiques. On pourra inclure dans l’alimentation la consommation de légumes fermentés, choucroute, miso, boissons au kéfir, kombucha pour nourrir les bonnes bactéries.. Le pollen de ciste peut aussi avoir une action intéressante par son action probiotique. Celui-ci est riche en zinc et sélénium, cofacteurs essentiels au bon fonctionnement de la thyroïde. Une cure de jus d’herbe d’orge, riche en chlorophylle pourra contribuer à assainir la muqueuse intestinale.


Détoxifier et soutenir le foie


La conversion de T3 en T4 se fait dans le foie, l’hypothyroïdie est souvent associée à une défaillance du foie. Il est donc essentiel d’avoir un foie en bon état pour éviter tout un enchainement de dysfonctionnements et de répercussions négatives sur les glandes endocrines. Le foie est un des cinq émonctoires principaux de l’organisme. A ce titre, il est en charge de la détoxication et permet ainsi d’éviter l’encrassement. Il synthétise le cholestérol, précurseur des hormones stéroïdiennes, il produit la bile pour faciliter la fonction digestive … Il est donc indispensable à la bonne santé de nos glandes endocriniennes. On préconisera une alimentation simple et équilibrée en évitant les aliments gras saturés, les sucres ou l’alcool. On va également privilégier la consommation de légumes, radis noir, artichaut, endives, fenouil … En fonction de l’énergie vitale de la personne le naturopathe proposera une détox ou un soutien du foie.


Gérer son stress


Le stress chronique possède des effets délétères sur nos hormones. Il perturbe la synthèse des hormones thyroïdiennes. La première des choses à faire pour diminuer ce stress sera d’en prendre conscience et d’en identifier les causes qui peuvent avoir des origines physiologiques, émotives, psychiques. (N'hésitez pas à vous faire aider)


Et puis …


Avoir une attitude positive, rire, chanter, regarder un film comique, avoir une vie conviviale contribueront à diminuer les effets négatifs du stress.

Les huiles essentielles, les hydrolats, la phytothérapie dont les plantes adaptogènes, viendront compléter et renforcer ce qui aura été mis en place au niveau de l’alimentation et des changements du rythme de vie.


Le rythme de vie


Lorsque nous avons évoqué la typologie thyroïdienne, nous avons noté que le thyroïdien pour se ressourcer avait besoin de calme et de solitude, la thyroïde est la glande des émotions et les personnes qui ont des fragilités thyroïdiennes sont facilement sujettes au stress. On évitera par conséquent toute forme de stimulants comme la caféine par exemple et on préconisera des activités manuelles créatives qui ressourcent et apaisent.

Il est préconisé de pratiquer une activité physique modérée mais régulière de façon à respecter l’organisme et ne pas s’épuiser, type marche, natation … (et non du hit)

L’activité physique va favoriser un sommeil réparateur, améliorer la circulation sanguine, libérer des endorphines, diminuer les hormones du stress et réchauffer l’organisme, ce qui peut être très intéressant dans les formes hypothyroïdiennes. L’idéal est de pratiquer cette activité en plein air pour se ressourcer, une promenade en forêt, un bain de soleil ...


Supplémentation en vitamines, minéraux et phytothérapie


Il sera bien sûr intéressant de se supplémenter en minéraux et en vitamines si besoin, voir cofacteurs ci-dessus. De nombreux laboratoires proposent des complexes spécifiques qui comportent l’ensemble de ces nutriments.

Les plantes adaptogènes aident l’organisme à gérer le stress comme la rhodiole et d'autres. Elles sont très intéressantes en cas de pathologies thyroïdiennes, et on peut renforcer leur action avec des plantes relaxantes comme la passiflore ou la valériane.


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